Et j’ai su que ce trésor était pour moi

Il est des livres dont on a envie de parler juste après avoir refermé la dernière page, de peur de perdre l’émotion dans laquelle ils nous ont emportés. C’est le cas de « Et j’ai su que ce trésor était pour moi » de Jean Marie Laclaventine. Je l’ai emmené en Suisse, je le lis avec infiniment de plaisir en quelques soirées dans un confort ouaté, face à la montagne enneigée.
Quel luxe que de pouvoir mettre son talent au service de son histoire d’amour ! Julia et Marc ont celui des mots et de l’écriture. Alors, ils se parlent, ils s’écrivent. Tantôt pour se dire comme ils s’aiment, tantôt pour le faire dire aux acteurs des scénarios qu’ils s’offrent l’un à l’autre. Dans ce rituel amoureux, où le faux se révèle toujours comme une métaphore sentimentale, leur histoire d’amour prend une forme de réalité augmentée.
Je vais laisser se dissoudre lentement la densité émotionnelle de ce roman que le faux quotidien et les chassé-croisés des personnages ne fait que renforcer. S’il faut partager des histoires pour se dire plus de ce que l’on ressent pour l’autre, alors à défaut de savoir les écrire, partageons celles écrites par d’autres. Partageons des livres, celui-ci absolument … et des fleurs de thé vert.

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