Parce que je t’aime

Quand on est pressé, deux critères nous guident dans le choix d’un bouquin : le titre et les premières lignes de la quatrième de couverture. C’est ce que me rappelait mon copain Bruno dans une conversation pourtant professionnelle.
J’avoue, « Parce que je t’aime » de Guillaume Musso, je l’ai choisi pour le titre.
Percer le mystère de l’amour voilà la promesse que cela m’a inspiré pour cette prise de décision rapide. Quelques dizaines de pages plus loin, ce n’est finalement pas celle du livre. C’est une histoire écrite pour le cinéma. Elle est envahie de culture américaine pour cet auteur pourtant bien Français. Une forme de distance s’installe rapidement. Au dénouement de cet énigmatique récit aux références d’outre atlantique, je cherche un sens qui dépasse la technique de construction du suspense.
Au fond  de moi je suis heureux de découvrir qu’il existe une cicatrisation des âmes, même pour les pires blessures des principaux protagonistes. Ce n’est pas ce que j’attendais, mais cette conclusion me plait.

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