Un autre logiciel

« Les vivants ferment les yeux des morts, les morts ouvrent ceux des vivants ». Je ne me rappelle plus précisément dans quel contexte, j’ai entendu ce proverbe attribué à un auteur Bulgare.
Mais en redécouvrant la boucherie de la ‘grande guerre’ à l’occasion des cérémonies de l’armistice, je me demande si l’humanité en a la sagesse. Les millions de morts sacrifiant leur jeune vie à l’incompétence de leurs officiers, ne nous aurons en effet pas protégé de l’infamie de la deuxième guerre mondiale, seulement trente ans plus tard. Ces âmes vagabondes nous protègent elles aujourd’hui d’autres boucheries sanguinaires aux portes de nos pays ? Toujours pas.
Imaginer la guerre et les épidémies comme des mécanismes de régulation de la surpopulation à la surface de la Terre, m’apparait toujours aussi régressif. Si la responsabilité écologique des politiques pouvait s’élever au niveau de ces enjeux, sans doute préparerions nous un monde meilleur pour nos enfants, fondé sur un autre logiciel que celui de la seule rhétorique de la croissance.

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