La première chose que l’on regarde

J’avais aimé « la liste de mes envies ». Je lis « la première chose que l’on regarde » de Grégoire Delacourt, avec ce désir de retrouver cette ambiance de quotidien sublime.
Cette fois le fantasme est masculin. C’est celui de la femme fatale qui frappe à la porte. Je connais peu le cinéma américain. L’actrice qui matérialise la beauté de l’héroïne m’est inconnue. Elle devient donc mon propre fantasme amoureux pour ce voyage sentimental.
Sommes nous amoureux de l’autre, de son image, de celle qu’il se donne ? De la première à la dernière page, cette question habite le récit. La conviction de l’auteur s’impose finalement comme une vérité fatale.
Je crois aussi à l’absolue impudeur de l’amour dans le rituel de la lente découverte de l’autre. C’était une belle lecture, comme les histoires d’amour sont belles, même quand elles révèlent les tragédies des blessures qui les animent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.