La conversation

La conversationQuel bonheur de vivre dans un pays marqué par son Histoire, nous rappelle Jean D’Ormesson en 80 minutes de théâtre. Quoi de plus ordinaire qu’une conversation entre deux hommes ? Mais quelle extraordinaire conversation que celle qui, entre Bonaparte et Cambacérès, témoigne de la grandeur d’un homme et met en lumière l’alchimie du talent et de la mégalomanie. Deux siècles plus tard, en observant le nombre croissant de dicteurs et d’autocrates ordinaires, je me demande si ce ne serait pas seulement du talent dont nous auraient protégé nos démocraties modernes et l’entreprise des communicants. Le culte de la personne n’a cessé de se développer, mais au service de quelle vision du monde? Entre la dangerosité du génie et la médiocrité de la télé réalité mondiale, je crois que j’ai choisi mon risque. C’est celui du progrès.

Une réflexion sur « La conversation »

  1. Hier soir, Abra et moi, sommes allés voir « la conversation ». Magnifique d’actualité ! On a le sentiment que la france de 2013 est si proche de la situation française à l’aube du XIXème siècle. Heureusement, à cette époque, la France disposait d’un « homme fort », Bonaparte, qui n’a pas eut peur de réformer profondément la nation. Nous n’avons pas cette chance en 2013.

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