J’ai commencé « Le cœur cousu de Carole Martinez » en revenant de Washington. J’avoue avoir été un peu optimiste sur ma vitesse de lecture. Je viens de le terminer. 450 pages d’un conte fantastique merveilleusement écrit. C’est sans doute ce qui m’a fait aller au bout!
Drôles d’histoires en effet dans cette histoire sans fin, jalonnée invariablement du pire. J’avoue avoir été emporté par l’écriture plus que par le récit. C’est un mélange polymorphe de tragédies, où les quelques magiques résurrections, ne font que renforcer une exposition dérisoire de la vie. En fermant la dernière page, j’ai l’impression que quelque chose en moi me protège de cette morosité la.