Un amour impossible

J’avais envie de lire un roman d’amour. Je vais à la FNAC, je choisi un titre en tête de gondole. « Un amour impossible » de Christine Angot. N’est-ce pas là la promesse de quelque chose d’extraordinaire ? D’une transcendance ? J’en fais le pari, je l’achète. Je le lis rapidement. D’abord la rémanence du traumatisme de la deuxième guerre mondiale me prend aux tripes. Elle a modelé des êtres d’une sensibilité supérieure ; à la fois prôches de l’essentiel et en même temps tellement vulnérables. C’est cette frontière qui se traverse au milieu du livre avec une brutalité semblable à celle dont sont capables les prédateurs humains. Quand l’histoire de ce qui n’aurait pu être qu’un non amour au service d’un narcissique, devient celle des ravages d’un pervers, les pages dont la lecture me bouleverse, se succèderont jusqu’au terme de l’histoire.
Je suis sonné. Profondément interpelé par la complexité des rapports mère/fille, par la fragilité des enfants et la responsabilité de parent. Je laisse passer du temps après avoir fermé le livre. Au fond, je crois avoir détesté cette histoire autant que j’ai adoré la lire… et la partager.

 

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