Posé au premier rang de l’étalage, j’avoue que la première de couverture attise ma curiosité. Je lis la quatrième sous le regard de mon libraire. Il me vente la qualité de l’écriture et le style direct de l’auteur. J’étais venu chercher « La Diagonale du Désir » indisponible, je repars avec « La Blouse Roumaine ».
J’accompagne Alice dans ses promenades américaines dans ces villes que je connais. Je suis ses aventures sociales et amoureuses. Je la regarde jouir des vertus comparées du mariage et de l’adultère. L’histoire serait presque banale, si elle ne m’interrogeait pas sur la valeur de la souffrance dans l’attirance amoureuse. Aime-t-elle plus son mari que son amant? En tout cas elle les aiment différemment et pour des raisons différentes.
Jusqu’au bout de cette dichotomie amoureuse, on se surprend à attendre que la morale, la raison, l’amour… que quelque chose objective un choix. Mais la vie est rarement si manichéenne! Alors en refermant le livre, je me dis que dans les voyages amoureux, le chemin a parfois plus de valeur que la destination. Je connais un grand voyageur avec qui je vais en parler!