Stomp. Cette fois j’y suis avec mon filleul de 17 ans avec qui je partage la passion de la batterie. En une quinzaine d’années, c’est la troisième fois que j’assiste à leur spectacle. Je me demande si cette troisième représentation, certes relativement distante de la dernière, aura la même magie que les deux premières. A peine ais-je le temps de me poser la question, que je suis déjà emporté par la puissance du show au décor « street art ». De nouveau la chorégraphie toujours aussi moderne intègre à merveille tous les éléments de ce spectacle. C’est tellement bien fait qu’on en oublierait presque l’incroyable performance de ces acteurs musiciens, dont on a du mal à imaginer l’origine tant le spectre de leurs compétences entre école du cirque et conservatoire de musique, est large.
Evidement quand on est un peu initié, on est impressionné par le niveau de performance musicale et par l’orchestration de ces paternes rythmiques parfois complexes. Sur ces instruments qui ne le sont que dans ce contexte, les techniques utilisées sont même sans doute plus difficiles qu’elles ne le seraient sur de vrais instruments. On perçoit l’investissement physique fourni pour faire sonner des couvercles de poubelles, des ballais, des pots de peinture, des lavabos et bien d’autres objets encore, tantôt en guise de cymbales, de claves ou de tambours. J’ai passé un super moment avec Louis et avec ce spectacle ; à voir absolument et à revoir régulièrement certainement.