Prélude

Je rentre de déjeuner. Jean Marie est fan d’Alexandre Astier dont le talent est incontestablement polymorphe. Il attire mon attention sur son interprétation en 15/16 (c’est pour le moins pas courant) du premier prélude en Do de Bach! C’est parti. C’est énorme, j’adore. On discute, j’argumente. Nous partageons maintenant la version historique de Jacques Loussier et les cinq minutes de sa variation swing du même morceau. Grosse transgression du sacré dans les années 60 pour ce concertiste de renom. C’est maintenant Maurane qui démontre simplement le sens de cette mélodie essentielle. On l’écoute, c’est sympa chanté. Alors on pense à Gounod et cet incroyable ‘Ave Maria’ posé sur cette harmonie. Wahoo!, l’après-midi de travail s’annonce mélancolique. Je me le refais à fond à la maison ce soir.