Une putain d’histoire

Pas envie de lire un roman d’amour. Je tombe sur un gros bouquin chez une amie. Elle me le prête. C’est « Une putain d’histoire » de Bernard Minier. Dès les premières pages ça sonne comme un bon thriller américain. Le décor et les personnages se mettent en place. La précision de l’écriture est remarquable, je la trouve cinématographique. Elle me plonge dans cet univers insulaire, gris et pluvieux qui brouille la personnalité des protagonistes. Sans doute mon inexpérience du genre fait-elle de moi un bon client de cette intrigue. Au fil des pages, j’accompagne Henry dans sa quête de vérité. Je suis évidemment saisi par le dénouement quelques 600 pages plus loin. N’y a-t-il pas pire prison que celle de la liberté acquise dans le mensonge?
Si c’est la conclusion principale où voulait nous emmener l’auteur, alors le chemin pour y parvenir est vraiment une putain d’histoire!

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