Six ans déjà

Je connais mal les auteurs, les genres et sans doute l’essentiel des critères qui pourraient guider le choix de mes lectures. Moi, je cherche sur les tables de mon libraire les titres qui m’interpellent. « Six ans déjà » de Harlan Coben m’a donné envie. Qui n’a jamais été pris de ce vertige du temps qui passe et qui nous interroge sur le sens que l’on donne à sa vie? De ce besoin de regarder en arrière, comme pour faire de ce passé la source d’une nouvelle ambition vitale. J’évite la quatrième de couverture. Je lis les premières pages, elles me touchent, j’achète le livre. Je n’avais pas vu que c’était un thriller, je le découvre au fil des pages. J’ai un peu l’impression d’avancer dans ces jeux vidéo où les héros sont immortels, où les carrosseries de voiture se regonflent immédiatement après l’impact. Cette mise en scène m’agace mais ne me détourne pas de l’intérêt que je porte au récit. Je le lis comme un roman d’amour. Une histoire où seule la force de l’amour permet aux acteurs d’avancer sur les dangereux chemins de la recherche de la justice. L’amour c’est imposé à Jacke, il nourrit la chimie de son courage, de sa détermination et lui donne la force d’aller vers son destin. Et nous que faisons de nous de l’amour?

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